"Vieille main couverte de bagues tendue vers l'Europe", selon le mot de Jean Cocteau, Istanbul brasse des millénaires d'histoire où héritages byzantin et ottoman se confondent, où civilisations orientale et occidentale, tradition musulmane et chrétienne se confrontent et parfois s'affronte.

On débarque à Istanbul nourri des souvenirs des écrivains voyageurs, rêvant de caïques dorés, de maisons de bois sur la Corne d'Or, de minarets célestes et de coupoles majestueuses. On s'y retrouve noyé dans le tourbillon d'une ville-monde de 13 millions d'âmes lancées dans un combat surhumain pour parvenir à leur destination, on ne sait où.

Mais bientôt, gravissant l'une des sept collines de "la nouvelle Rome", au hasard d'un paisible cimetière, près d'une fontaine ou encore dans l'ombre trouble d'un "gazino" on redécouvre l'harmonie et la douceur de vivre d'une cité trop vielle pour mourir.

Entre beauté et confusion, Istanbul provoque et séduit.Istanbul